Tom yam kung … attention danger! La plus piquante des soupe thaïe doit son effet brûlant à un petit piment en forme de « crotte de souris »(1). Une généreuse cuillerée de ce potage colorera d’ aubergine le visage incrédule des consommateur mal avertis. Les initiés hilaresse souviennent alors avec délice de leur baptême du feu. Brûlures dans la bouche, bouffées de chaleur, sueur intense le tout a peine calmé par de grands verre d ‘eau glacée.
La cuisine thaïe regorge de chausse-trapes! Parfois rouge, parfois vert, les petits piments se camouflent partout et se manifestent a des endroits inattendus, pénétrant même la douceur apparente de certains desserts.
Légumes-épices, ces condiments sont si parfaitement intégrés dans plusieurs cuisines asiatiques que l’on s’étonne de leur origine Sud Américaine. Leur arrivée est liée aux courants d’échanges du siècle des grands explorateurs, il y a environ 500 ans.
Sur le plan gustatif, les piments sont pratiquement neutres. Les sensations fortes liées à leur consommation sont produites par un signal intense sur les capteurs de la douleur situés dans la bouche et la gorge, simulant par exemple l’absorption d’un café trop chaud.
Le responsable de cette apparente brûlure est l’huile capsicum contenue dans la chair et les pépins des piments. Peu soluble a l’eau elle s’accroche aux capteurs et résiste au lavage par les boissons normalement a portée de main des consommateurs. La caséine d’un verre de lait ou d’un yaourt est un meilleur détergent. A défaut, un morceau de pain ou une cuillerée de riz peuvent aider.
Les piments sont incorporés sous différentes formes dans les cuisines asiatiques. Généralement frais, en poudre ou en sauce (nam prik) en Thaïlande, ils composent le Sambal en Indonésie, la pâte chilli Sichuan en Chine, le kochujang en Corée et le tuong ot toi au Vietnam.
La sensation de douleur produite par les piments a également des effets positifs. Le cerveau réagit en produisant de l’ endorphine à effet euphorisant. Une fois l’habitude acquise les mets relevés deviennent très plaisants. La consommation de piments apporte de nombreux autres bénéfices liés à leur teneur en vitamine et aux effets thérapeutiques du capsicum.
A la place d’une bière thaïe « Singha », chère au coeur des voyageurs, un verre de lait accompagnerait bien les plats pimentés. A moins d’opter finalement pour la chaleur « attachante » des plats asiatiques relevé
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Preek Kee Noo
Référence: Wikipedia