L’auteur
J’ai rencontré l’Asie en 1988. Une simple étape dans un tour du monde allait marquer le début d’un voyage sans retour. Dès 1993, une nouvelle orientation professionnelle m’a permit de m’expatrier et de sillonner l’Orient depuis le sous-continent Indien jusqu’à la Chine, en passant par tout le Sud-Est asiatique.
Mes déplacements sont devenus permanents, mes ports d’attache étant des hôtels et les avions de «Thai Airways». J’ai alors décidé de jeter une ancre dans le pays le plus souriant de la région, sans pourtant m’y arrêter totalement. Par boutade, j’affirmais: «le jour où je ne pourrai plus voyager, je ne rentrerai plus». Je suis encore en Thaïlande, sans intention de retour.
Ma vie professionnelle est consacrée à l’éducation, non pas comme enseignant, mais dans le marketing. Les présentations aux étudiants et à leurs familles, les relations avec les conseillers locaux, les responsables d’écoles, les médias, et avec les anciens étudiants sont une source inépuisable de connaissances et d’échanges culturels. Parfois pourtant, il faut s’arrêter plus longtemps, mieux observer, approfondir un aspect particulier, comprendre une coutume, visiter un site important et sortir de la routine des voyages d’affaires trop stériles.
Le voyage
« …ce convoi à destination de l’Orient n’était pas simplement le mien, ni simplement celui de ce moment précis, ce flot de croyants et de fidèles s’écoulait vers l’Est, vers le berceau de la lumière, sans interruption ni répit, … »
Hermann Hesse (1)
La fascination de l’Asie peut s’expliquer, se justifier, s’il en est besoin. Ce n’est pas le propos de cette introduction, simple présentation de faits. Au-delà des périples, de la nécessité professionnelle des déplacements, mon voyage et une quête, une recherche de connaissances différentes, cuturelles, linguistiques, mystiques et mythiques. Sur tous ces plans, l’Orient offre une exceptionnelle pluralité. Dans son creuset se fondent les grands courants de l’Inde et de la Chine, auxquels se superposent les conquêtes arabes et Moghols et la colonisation occidentale.
Toutes les grandes religions sont représentées sur ce continent, des milliers de langues y sont parlées; la diversité des ethnies, écritures, régimes politiques, des pratiques sociales et des gastronomies est une richesse sans limites, un sujet d’étude et d’étonnement permanent.
(voir Asie: https://monbanyan.wordpress.com/2008/05/24/asie-2/)
Objectif du blog
« Ecrire, ce n’est pas vivre. C’est peut-être survivre ».
Blaise Cendrars
Les guides, récits de voyage, ouvrages décrivant des rites, coutumes, différences culturelles et sociales, foisonnent. Cependant, aucune pierre n’est trop petite pour construire un chemin, aucun apport modeste, aucune expérience insignifiante dans l’ édification d’un pont de compréhension humaine.
Mes « mosaïque culturelles », cailloux glanés en bordure des voyages, décrivent des lieux, des particularités, des modes de vie et de communication, des croyances et des traditions pour les faire partager et apprécier, mais surtout pour relativiser leur importance.
Le «choc culturel», la réaction au dépaysement, est un phénomène bien réel, mais son expression est fonction d’attitudes et de comportements personnels. Il peut être une source d’anxiété, de frustration et de conflits identitaires ou générer l’étonnement, la fascination et une irrésistible attraction vers de nouvelles expériences émotionnelles et intellectuelles. Dans ce cheminement personnel, la progression dépend de l’ouverture, de la tolérance aux changements, de la motivation et de la volonté de connaître et d’expérimenter.
Devant des mets étonnants, des habitudes gastronomiques inconnues, je me persuade qu’un plat de choix, une délicatesse locale, ne saurait m’être fatale. Le reste est une question d’habitude.
(voir blog « Durian » https://monbanyan.wordpress.com/2009/01/28/une-odeur-denfer/)
« Malgré la nature éclectique de la vie, nous sommes fondamentalement tous les mêmes, nous ne faisons qu’un ».
(publicité pour les hotels Intercontinental sur CNN et CNBC en1998/99)
L’arbre banyan
J’ai choisi le banyan (2) pour symboliser ma quête de l’Asie. Agora des marchands indiens (3), ombrage des chevriers, il a la majesté des grands arbres sacrés. Son développement horizontal, de tronc en tronc, de racine en racine lui permet de couvrir de vastes étendues. Cette particularité illustre, pour moi, le développement de liens d’amitié, profondéments enracinés et en progression constante.
Le banyan (aussi appelé nigrodha (4)) est un acteur de la mythologie hindoue et bouddhique. Il me fascine également par sa «haute naissance». Epiphyte, déposé dans une futaie accueillante, il assure son développement en étranglant son support, jusqu’à le faire disparaître.
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(1) Hermann Hesse. Le voyage en Orient. Calmann-Lévy, Le livre de poche 1997
(2) Ficus benghalensis, figuier des banians ou banian de l’Inde, orthograhe commune (anglaise) banyan
(3) « banyan » est derivé du mot hindi banias qui signifie marchant
(4) Nigrodha – voir blog spécifique « La Destinée du Banyan »
http://nigrodha.wordpress.com/2008/10/27/de-haute-naissance/
I love your site. Keep it up !
j’ai adoré ta vision si réaliste de la conduite en Thailande, après 7 années d’y vivre, j’ai toujours aussi peur d’y conduire, le danger étant présent à chaque mètre … !
ça m’a fait tout drôle de voir le panneaux d’écriture Thaï de ma commune (Sankamphaeng !)
merci pour ton site si complet !
Merci Laurent, je viens d’arriver de Suisse, j’habite en fait à Chiangmai. Je n’écris plus beaucoup sur mon blog car mes posts récents concernent des tour à moto (Nord, Isan, Laos) et ils se trouvent sur http://www.GT-rier.com. Comme ils sont en anglais ils prennent beaucoup de mon temps. Salutations.
Ok, j’espère que tu as fait bon voyage vers la suisse !
moi j’habite precisement à BOSANG ! Donc la prochaine fois que tu reviens sur Chiang Mai, previens moi, que l’on se fasse une rencontre, on aura certainement plein de choses a se raconter !
Amitiés, Laurent …
En fait je suis à Chiangmai, je t’ai envoyé un email
Salut, mon ami !
Je n’ais pu me connecter sur l’adresse du site que tu m’as fournis dans ton mail, car je suis intérressé par les voyages à moto ( j’ai été champion du Nord de la France en mtocross par le passé !) j’ai possédé aussi plusieurs motos de grosse cylindrée, la dernière étant une suzuki 1200 cm3 Bandit S.
Je me déplace presque exclusivement à moto même pour aller à chiang Mai ! j’ai un 4×4 mais je préfère sincèrement la moto !
Je serais intéressé par un trail ou enduro dans la région également ! L’isan me plairait à découvrir en moto également, bien que de l’avoir parcouru en auto, rien ne vaut le plaisir de la moto !
Salutations à toi aussi …
Laurent …